mardi 27 novembre 2012

Journée d'étude du 10 décembre 2012

 



Thème :
 " L'Année de la foi : un temps de réflexion, de responsabilité et de grâce "

Conférences :

Les 30 ans de la prélature personnelle


La prélature de l'Opus Dei fête sa trentième année le 28 novembre.
À l’occasion de cet anniversaire, nous vous proposons de relire de larges extraits de l’interview de Monseigneur Francesco Monterisi. Il était jusqu’en 2009 le secrétaire de la Congrégation pour les évêques, le dicastère du Vatican dont dépendent les prélatures.

Mgr Francesco Monterisi
Excellence, Jean Paul II a érigé la Prélature de l’Opus Dei le 28 novembre 1982. Quels sont, à votre avis, les fruits que les diocèses peuvent attendre d’une configuration juridique de ce genre ?

À quelques mois du 25ème anniversaire, l’on peut déjà commencer à tirer le bilan du travail que les membres de la prélature ont réalisé au cours de cette période. Le Serviteur de Dieu Jean Paul II, dans un discours prononcé il y a cinq ans, a rappelé que l’appartenance des fidèles laïcs tant à leur propre diocèse qu’à l’Opus Dei « fait que la mission particulière de la Prélature conflue avec l'engagement d'évangélisation de chaque Église particulière ».

Quelle raison a poussé Jean Paul II à recourir pour la première fois à la figure de la prélature personnelle prévue par le concile, et à l’appliquer précisément à l’Opus Dei ?

Pour répondre à cette question, il faudrait commencer par décrire comment se présentait l’Opus Dei aux yeux du Saint-Père et de l’Église, au moment où s’est posée la question de sa reconnaissance de la part du Saint-Siège.

L’Opus Dei, qui est né en 1928 dans le cœur et dans la tête de saint Josémaria Escriva, était une œuvre apostolique nouvelle, originale, avec quelques particularités qu’il était nécessaire de prendre en compte à l’heure de sa reconnaissance dans l’ordonnancement juridique de l’Église, c’est à dire dans le droit canonique.

En effet, il y avait des milliers de fidèles dispersés dans les diocèses des cinq continents qui avaient fait leur l’idéal de vie proposé par saint Josémaria, idéal consistant à répondre à l’appel à la sanctification et à l’apostolat dans les réalités ordinaires de la vie.

Ces fidèles avaient besoin d’une aide pastorale spécifique pour parvenir à cet objectif, et de plus il y avait un bon nombre de prêtres qui, selon l’inspiration du fondateur de l’Opus Dei lui-même, s’étaient sentis appelés par le Seigneur, comme prêtres séculiers et non comme religieux, à exercer leur ministère parmi ces laïcs qui recherchent la sainteté dans les réalités ordinaires.

Enfin, l’on voyait nécessaire de confier cette nouvelle réalité apostolique à la direction d’une personne, le prélat, qui coordonne avec ses collaborateurs la vie et l’action de l’Opus Dei dans le monde entier. Ce sont ces éléments qui ont conduit à donner à l’Opus Dei la figure juridique particulière de la prélature personnelle.

Il suffit de lire la constitution apostolique Ut Sit, par laquelle fut érigé l’Opus Dei en 1982, pour se rendre compte que la figure de la prélature personnelle est la plus adéquate pour que l’Opus Dei, tel qu’il a été conçu par saint Josémaria Escriva à la lumière de sa profonde spiritualité, puisse accomplir sa mission dans l’Église.

Il y a-t-il dans l’Église d’autres prélatures personnelles, en plus de l’Opus Dei ?

Pour l’instant, non. Mais rien n’empêche qu’il puisse en avoir d’autres dans l’avenir : le Saint-Siège les érigera si elles ont les caractéristiques formelles propres à cette institution juridique, telle qu’elle est restée configurée dans le droit de l’Église.

Certains croient voir dans la figure juridique de la prélature personnelle un certain statut « d’indépendance ». Qu’en est-il ?

La figure de la prélature n’est pas une « formule d’indépendance », comme on le dit parfois, c’est justement tout le contraire. C’est une réponse concrète de la hiérarchie ecclésiastique à une nécessité pastorale spécifique.

Lorsque Jean Paul II a érigé la Prélature, ni les fidèles ni les activités de formation de l’Opus Dei ne sont devenues « indépendantes » de la hiérarchie ecclésiastique. Au contraire, la hiérarchie a assumé le soin de cette réalité par l’intermédiaire d’un prélat nommé par le Pape. Le prélat a la charge de guider la prélature en communion avec tous les évêques. En même temps, il a l’obligation de maintenir l’Opus Dei et toutes ses activités en communion avec le Saint-Père, « cum et sub Petro ».

La communion avec le Saint-Siège se manifeste par quelques obligations très précises, comme le fait de présenter tous les cinq ans un état de la prélature, ou de maintenir des contacts bien déterminés avec les dicastères de la Curie Romaine, en particulier avec la congrégation compétente en ce qui concerne la prélature elle même, c’est à dire la Congrégation pour les évêques.

Du reste, pour les laïcs de l’Opus Dei, le fait d’être membre de la prélature n’altère en rien leur condition de fidèles de leurs diocèses. Au contraire, ils sont encore plus conscients de leur appartenance à l’Église, à commencer par l’Église particulière dans laquelle ils vivent et travaillent.

Les fruits apostoliques de l’Opus Dei profitent aux diocèses dans lesquels les fidèles de la prélature résident : cela est arrivé très souvent, par exemple, que l’apostolat personnel d’un fidèle de l’Opus Dei donne lieu à la conversion d’un ami, d’un collègue ou d’un parent. L’engagement des laïcs de l’Opus Dei, leur travail dans des activités apostoliques et sociales, leurs initiatives, sont un stimulant pour les autres fidèles, et cela signifie un accroissement spirituel dans le diocèse.

L’expérience de ces années de présence de la prélature de l’Opus Dei dans tant de diocèses du monde entier confirme la réalité d’un travail apostolique intense en communion avec les évêques diocésains. Cette communion se concrétise dans des modes et des formes très divers, mais la volonté, de la part de la prélature de l’Opus Dei, d’être en syntonie avec tous les évêques des diocèses où elle travaille est la même partout.

Dans ce sens, et à titre de conclusion, on peut dire que la prélature personnelle contribue à enrichir la communion de l’Église

Dans quelle mesure la figure juridique de la prélature de l’Opus Dei renforce le rôle des laïcs ?
L’Opus Dei est né pour favoriser l’apostolat de ses membres laïcs dans la vie ordinaire. Il s’était déjà développé dans le monde avant l’érection de la prélature et comptait sur les fidèles laïcs engagés dans la mise en pratique de cet idéal dans la vie familiale, dans le monde du travail et dans les autres réalités de la vie quotidienne.

La figure de la prélature, de la même façon que les autres figures des circonscriptions ecclésiastiques, permet – comme l’a dit Jean Paul II dans le Discours que j’ai mentionné en répondant à la première question – «  la convergence organique de prêtres et de laïcs » pour le bien de l’Église et le progrès du Royaume de Dieu.

vendredi 12 octobre 2012

Année de la foi 2012-2013



 
 

Si aujourd’hui l’Église propose une nouvelle Année de la foi ainsi que la nouvelle évangélisation, ce n’est pas pour célébrer un anniversaire, mais parce que c’est une nécessité, plus encore qu’il y a 50 ans !

Voici quelques liens vers des documents qui peuvent vous être utiles pour vivre de près cette année de grâce pour toute l'Église.

 

Voici alors la façon dont nous pouvons penser cette Année de la foi : un pèlerinage dans les déserts du monde contemporain, au cours duquel il nous faut emporter seulement ce qui est essentiel (...) l’Évangile et la foi de l’Église dont les documents du Concile Œcuménique Vatican II sont l’expression lumineuse, comme l’est également le Catéchisme de l’Église catholique, publié il y a 20 ans maintenant.

Vous pouvez aussi télécharger ici:

lundi 17 septembre 2012

Benoît XVI au Liban



Chers amis, vous vivez aujourd’hui dans cette partie du monde qui a vu la naissance de Jésus et le développement du christianisme. C’est un grand honneur ! Et c’est un appel à la fidélité, à l’amour de votre région et surtout à être des témoins et des messagers de la joie du Christ

La cohésion de la société est assurée par le respect constant de la dignité de chaque personne et la participation responsable de chacune selon ses capacités en engageant ce qu’il y a de meilleur en elle

En promulguant l’Année de la foi, qui doit commencer le 11 octobre prochain, j’ai voulu que chaque fidèle puisse s’engager de manière renouvelée sur ce chemin de la conversion du cœur




jeudi 26 avril 2012

Journées d'étude du 23 au 26 avril 2012

  
Thème:
Africæ munus : Annoncer plus complètement l'Évangile

 

Conférences:
 
Documents:
Exhortation Apostolique du pape Benoît XVI Africæ Munus (19 novembre 2011):
Consulter Télécharger (207 ko)

lundi 9 avril 2012

Semaine Sainte - Pâques 2012



Vous trouverez ici quelques-unes des homélies du pape Benoît XVI lors de la Semaine Sainte et Pâques 2012

Dimanche des Rameaux
Le Dimanche des Rameaux est le grand portique qui nous introduit dans la Semaine Sainte, la semaine où le Seigneur Jésus s'achemine vers le sommet de sa vie terrestre. Consulter Télécharger

Messe Chrismale
En cette messe nos pensées se tournent vers le moment où l'Évêque, par l'imposition des mains et la prière, nous a fait entrer dans le sacerdoce de Jésus Christ, de sorte que nous soyons " consacrés dans la vérité " (Jn 17, 19). Consulter Télécharger



Veillée Pascale
Pâques est la fête de la nouvelle création. Jésus est ressuscité et ne meurt plus. Il a enfoncé la porte vers une vie nouvelle qui ne connaît plus ni maladie ni mort. Consulter Télécharger

Message Urbi et orbi
Que parvienne à vous tous la voix joyeuse de l'Église, par les paroles que l'ancien hymne met sur les lèvres de Marie Madeleine, la première à rencontrer Jésus ressuscité le matin de Pâques. Consulter Télécharger

mercredi 22 février 2012

Carême 2012


Dans son l’Audience du Mercredi des Cendres, le Pape nous parle du Carême : « Il s’agit d’un itinéraire de quarante jours qui nous conduira au Triduum pascal, mémoire de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur, cœur du mystère de notre salut. »

« La participation de la communauté entière aux diverses étapes du parcours de carême souligne une dimension importante de la spiritualité chrétienne : la rédemption, non pas de quelques-uns, mais de tous, rendue possible grâce à la mort et à la résurrection du Christ. »

Dans son Message pour le Carême 2012, Benoît XVI nous propose trois démarches pour mieux recevoir les grâces que Dieu nous offre généreusement :

  1. la responsabilité envers le frère.
  2. le don de la réciprocité.
  3. marcher ensemble dans la sainteté.

Message pour le Carême 2012 : Consulter Télécharger

Audience du Mercredi des Cendres : Consulter Télécharger

jeudi 9 février 2012

Indications pastorales pour l'Année de la foi


L'Année de la foi a été annoncée par la Lettre apostolique Porta Fidei du 11 octobre 2011. Elle débutera le 11 octobre prochain, cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile œcuménique Vatican II, et se conclura le 24 octobre 2013, en la solennité du Christ Roi. Comme il l'a annoncé à l'aube de son pontificat, Benoît XVI entend replacer au centre de l'attention ecclésiale la rencontre avec Jésus-Christ, et avec la beauté de la foi qu'il dégage. Consciente des questions dont la foi est sujet, l'Église ressent comme tout à fait actuelle la question que le Seigneur se posait: "Lorsque le Fils de l'homme reviendra sur terre, y trouvera-t-il encore la foi?" (Lc 18, 8). Si la foi n'est pas revitalisée, déclarait le Saint-Père lors des vœux à la Curie Romaine (22 décembre 2011), si elle n'est pas une conviction profonde et une force tirée de la rencontre avec le Christ, aucune réforme ne sera efficace.
A la demande du Saint-Père, en collaboration avec certains dicastères et le Comité préparatoire de l'Année de la foi, la Congrégation a rédigé une Note sur les indications pastorales de l'Année de la foi.
Daté de l'Épiphanie et publiée le lendemain, le document comprend une introduction, qui rappelle que l'Année de la foi entend contribuer à raviver chez tous les fidèles l'adhésion au Seigneur et à approfondir la foi. Ainsi pourront-ils être des témoins crédibles du Ressuscité, capable d'indiquer aux autres la porte de la foi.
Les indications pastorales de la Note tendent à favoriser "la rencontre avec le Christ grâce à de vrais témoins de la foi, comme une meilleure connaissance des contenus de la foi". Celles ci n'entendent pas exclure d'autres propositions que l'Esprit pourrait susciter de par le monde parmi pasteurs et fidèles. Étant donné que ses compétences ne se limitent pas à la défense de la doctrine authentique et à la correction des erreurs, la Congrégation pour la doctrine de la foi apportera son soutien à tout ce qui favorise la vérité de la foi (Pastor Bonus, nn. 48-51).
Les indications pastorales de la Note de la Congrégation pour la doctrine de la foi veulent inviter tous les fidèles à s'engager dans l'Année de la foi, afin de "partager ce que le chrétien a de plus cher, le Christ Jésus, rédempteur de l'homme, roi de l'univers, principe et finalité de la foi".

Consulter Télécharger

lundi 30 janvier 2012

Journée d'étude du 30 janvier 2012


Thème
« L’Onction dans l’Église : Oindre qui, quand et pourquoi »

Conférences
Point de vue théologique : L’Onction comme signe de l’action intime de l’Esprit (abbé François Luyeye, Professeur de théologie dogmatique au Grand Séminaire Bx Jean XXIII et à l’Institut Eugène Mazenod)

Point de vue canonique : de la matière mise en œuvre aux modalités de l’Onction (abbé Jean-Marie Kilumby, Chapelain et professeur de droit canonique à l’UCC)

Point de vue pastoral : comment introduire les fidèles à la signification et à la portée du geste (abbé Pierre Bosangia, Directeur du Centre Pastoral Lindonge)

Documents
télécharger (68 ko)

lundi 2 janvier 2012

Noël à Rome


Benoît XVI : Homélie de la messe de minuit du 24 décembre
C’était pour l’Église antique la grande joie de Noël : Dieu est apparu. Il n’est plus seulement une idée, non pas seulement quelque chose à deviner à partir des paroles. Il est « apparu ». Mais demandons-nous maintenant : comment est-Il apparu ? Qui est-Il vraiment ? (texte intégral)

Benoît XVI : Message Urbi et orbi du 25 décembre
Qu’à tous parvienne l’écho de l’annonce de Bethléem, que l’Église Catholique fait retentir dans tous les continents, au-delà de toute frontière de nationalité, de langue et de culture. Le Fils de la Vierge Marie est né pour tous, il est le Sauveur de tous. (texte intégral)

Benoît XVI : Homélie de la messe du 31 décembre
Une autre année s’achève alors que nous en attendons une nouvelle : avec l’anxiété, les désirs et les attentes de toujours. Si on pense à l’expérience de la vie, on demeure étonnés de ce qu’au fond elle soit brève et fugace. C’est pour cela, qu’il n’est pas rare que nous nous interrogions : quel sens pouvons-nous donner à nos jours ? (texte intégral)

Benoît XVI : Homélie du 1er janvier 2012
Marie est mère et modèle de l’Église qui accueille dans la foi la Parole divine et s’offre à Dieu comme « bonne terre » en qui Il peut continuer à accomplir son mystère de salut. (texte intégral)